Arrivée à Tamanrasset sous la pluie, ça paraissait plutôt mal parti. Température 17 degrés, après-midi et la première nuit sous tente.

Au lever, le ciel était plus clément et les perspectives de départ plus positives.
Organisation de la caravanne, chargement des chameaux et départ plein nord, direction de l'Assekrem.
La première étape sera courte, l'oued par lequel nous devions passer étant inondé, donc infranchissable. Un autre passage sera trouvé le lendemain. Il a fallu malgré tout franchir un gué plus accessible. Les pluies des jours précédents ont apporté l'eau nécessaire à la nature.

La marche sur des sols caillouteux est parfois pénible. Heureusement qu'au cours d'une méharée le chameau est là pour la monte ce qui est plus agréable. Il faut toutefois savoir partager l'effort avec son compagnon de route, il a aussi besoin d'économiser ses forces. Le chameau (dromadaire) est particulièrement à l'aise sur ce type de terrain. Il nous le démontrera plus tard lors de passages vertigineux à travers des rochers; il a généralement le pied sûr.
Les températures sont encore fraîches: 0-5 degrés la nuit et 25-28 au plus chaud de la journée, donc très agréable.

L'ASSEKREM
Au bas de la montagne, nous baraquons car le dernier tronçon de montée se fait à pied sur un chemin défoncé par les pluies. Ascension assez pénible pour atteindre tout d'abord le refuge, où nous passerons la nuit, puis par un sentier un dernier effort jusqu'à l'Hermitage Charles de Foucault à 2'780 m d'altitude. Nous bénéficions d'une petite visite commentée par le Frère Venturi (espagnol) sur la vie de Charles de Foucault en ces lieux.
Le vent est frais; il s'agit de bien se protéger en attendant le moment de prendre des photos du coucher de soleil; la variation des couleurs est splendide. Repas et nuit au refuge-auberge.

Au matin rendez-vous avec la caravane et continuation direction nord. Nous quitterons le Hoggar dans deux jours et atteindrons le village d'Hirafok où un ravitaillement est censé nous attendre.

Cliquez sur la photo